Le livre «Sapiens», de Yuval Noah Harari, raconte la trajectoire de l'humanité, depuis l'âge de pierre, l'émergence de l' homo sapiens, le développement des capacités cognitives, la naissance de l'argent et des droits de l'homme, jusqu'à nos jours, en expliquant l'importance des avancées scientifiques pour la société.
Ce résumé vous propose de réfléchir à votre existence, en racontant comment notre espèce s'est organisée jusqu'à devenir une société mondialisée au XXIe siècle et les facteurs qui y sont associés.
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«Sapiens: Une brève histoire de l'humanité» a été publié pour la première fois en 2011 et, depuis, le livre a connu un grand succès, avec plus de 10 millions d'exemplaires vendus dans le monde.
L'œuvre d'Harari a déjà été traduite dans près de 50 langues et a été classée parmi les meilleurs best-sellers du Sunday Times. Elle a été classée aussi dans le Top 10 des best-sellers du New York Times.
Tout au long de ses 513 pages, l'ouvrage retrace l'histoire de l'être humain sous un angle nouveau et apporte des réflexions sur notre comportement, notre évolution et notre leadership.
Yuval Noah Harari, célèbre dans le monde entier, est un historien et l'auteur de plusieurs best-sellers tels que «21 Leçons pour le XXIème siècle» et «Homo Deus: Une brève histoire du futur».
Soucieux de donner un ton encore plus actuel à ses réflexions sur l'humanité, l'auteur a spécifiquement exploré les enjeux du XXIe siècle dans son dernier livre, comme vous le suivrez dans ce résumé.
«Sapiens» est idéal pour les historiens, les anthropologues, les étudiants et les personnes intéressées par le sujet qui cherchent à comprendre l'évolution de l'être humain et de la société au fil du temps.
Nous, les êtres humains, avons été capables de diriger la Terre en peu de temps (si l'on pense à l'âge de la planète). Et la projection, vue depuis l'ambition de l'homo sapiens, est de plus en plus étendue.
Il y a environ 200 000 ans, l' homo sapiens ( «homme sage») est apparu en Afrique de l'Est. Cependant, il n'était pas la seule espèce existante. Parmi eux, d'autres types d'humains vivaient dans le monde entier, comme l' homo neanderthalensis et l' homo erectus (qui a survécu pendant près de 1, 5 million d'années).
Mais d'une manière ou d'une autre, l' homo sapiens s'est distingué des autres, s'est répandu et prospère jusqu'à aujourd'hui. Comment? Pourquoi?
Il existe deux théories abordées par l'auteur Yuval Noah Harari, qui tentent d'expliquer cet événement:
Il s'avère que plusieurs avantages ont conduit les sapiens à être le leader de leur espèce. Et ils ont tous un rapport avec le cerveau.
La capacité cognitive de l' homo sapiens était suffisante pour développer des compétences dont les autres espèces n'étaient pas capables, comme s'organiser en petits groupes, aller à la chasse ou échanger des outils.
De là, ils se sont répandus au-delà de l'Afrique. En explorant d'autres continents, ils les ont aussi détruits. Les sapiens ont été responsables de l'extinction de plusieurs espèces et ont fait disparaître des mégafaunes en Australie et en Amérique. Eh bien, les vieilles habitudes ont la vie dure.
Et ils ne se sont pas arrêtés là. Le livre «Sapiens» explique que peu après, la communication s'est développée sous la forme du langage. De cette manière, ils sont devenus beaucoup plus aptes à diffuser rapidement les connaissances et les techniques.
Il y a environ 12 000 ans, les humains vivaient en migrant d'un endroit à l'autre, restant là où ils avaient de la nourriture jusqu'à ce qu'ils n'en aient plus. Cette vie nomade a cessé après la révolution agricole.
Comme le montre l'auteur dans le livre «Sapiens», l'agriculture a permis de développer des compétences parallèles, comme la fabrication d'outils et de tissus. Ils ont donc amélioré le système de commerce, en échangeant de la nourriture contre des objets utiles.
Mais ce processus n'a pas été rapide. Yuval Noah Harari explique que ce changement radical dans le mode de vie a pris environ 10 000 ans, jusqu'à ce que presque toutes les espèces passent du statut de simples nomades à celui d'agriculteurs, et puissent stocker de la nourriture en grande quantité dans leurs propres maisons.
En conséquence, un commerce d'échange a été mis en place, mais après un certain temps, il s'est avéré insuffisant.
Les sapiens ont alors eu l'idée d'échanger leurs objets contre un produit universel. Ils pouvaient l'utiliser pour acheter tout ce qu'ils voulaient. C'est de là que vient l'argent.
L'enregistrement des transactions se faisait par le biais d'une autre ressource créée: l'écriture. Ainsi, il est devenu plus simple et plus fiable d'échanger son produit contre ce que l'on veut, quand on veut et dans la qualité souhaitée.
Comme il est affirmé dans le livre «Sapiens: Une brève histoire de l'humanité», l'argent et l'écriture ont rendu les transactions commerciales plus efficaces. Mais malgré cela, la population a augmenté et est devenue plus difficile à contrôler.
Pour résoudre ce problème, les humains ont alors créé des systèmes hiérarchiques, composés de lois et de dirigeants chargés de veiller à ce que les gens les respectent.
Le choix de ces dirigeants, généralement des empereurs, émanait d'une force supérieure (les dieux). Aussi, les lois étaient basées sur les souhaits des dieux. Ou du moins c'était la raison utilisée pour que les gens acceptent sans se poser de questions.
Quoi qu'il en soit, la domination impériale les a amenés à générer des «instincts artificiels» dans la société qui ont unifié les gens. Des groupes ethniques et religieux divers se sont regroupés pour vivre efficacement en tant que société, selon certaines normes.
Pour l'auteur Yuval Noah Harari, il n'est pas difficile d'associer cela à l' eurocentrisme. Plusieurs pays d'Europe ont influencé les autres avec leurs idées d'habitudes, de lois et de culture, surtout au moment de la colonisation.
Et aujourd'hui, nous devons encore y faire face, même si les empires européens ont depuis longtemps cessé d'exister. Mais comment l'Europe est-elle devenue une référence mondiale?
Selon le livre «Sapiens», la plupart des gens croyaient au pouvoir d'un supposé dieu, ce qui empêchait l'être humain d'acquérir davantage de connaissances et de faire des progrès scientifiques.
Lorsque les gens ont commencé à réfléchir à la manière dont ils pouvaient améliorer la société grâce à la science, le pessimisme à leur égard et leur dépendance à l'égard de la croyance en un dieu ont commencé à avoir moins d'effet.
Puis, à partir du XVIe siècle, l'Europe a connu une révolution scientifique, dans laquelle les études scientifiques ont été fortement investies. Les dirigeants européens ont rapidement compris qu'elle contribuait de manière significative à l'économie de ses pays.
La science et la mondialisation ont permis au capitalisme de s'installer dans diverses cultures du monde. Il n'est pas difficile de voir que nous sommes soutenus par une culture de la consommation, dans laquelle la plupart des gens vivent pour l'argent et les biens matériels.
L'auteur Yuval Noah Harari affirme que la mondialisation a aidé le monde à devenir un endroit plus développé et plus pacifique. D'autre part, il demande: «Sommes-nous plus heureux?».
Au niveau individuel, probablement pas beaucoup plus. Sur le plan social, nous sommes susceptibles d' être plus heureux. Mais cela dépend aussi de qui nous sommes. Bien que nous ayons considérablement évolué, certains vieux préceptes désavantagent encore certains groupes sociaux (les Noirs, les femmes, etc.).
Qu'est-ce qui viendra dans le futur? Jusqu'où nos avancées scientifiques nous mèneront-elles?
Des études montrent déjà que nous nous rapprochons d' une nouvelle ère. Le développement de prothèses et les mutations génétiques sont de grandes avancées dans le domaine scientifique.
Cependant, la science est confrontée à des problèmes éthiques et juridiques pour avancer dans ses progrès. La question qui demeure est la suivante: quelle est la validité de ces obstacles?
Comme le dit Yuval Noah Harari, de nombreuses avancées qui sont normales aujourd'hui ont été considérées comme absurdes par le passé.
Nous sommes en passe de devenir un autre type d'espèce humaine. Aujourd'hui, nous sommes déjà dans une union partielle de l'humain avec la machine.
Et demain? Que pouvons-nous attendre des «surhommes»?
Les auteurs Paula Marques et Ricardo Cayolla montrent dans «The Super-Human Age» que l'avenir appartiendra à ceux qui acquièrent davantage de compétences et savent comment les associer à la créativité. Mais ils soulignent que nous devons apprendre à apprendre.
En parlant de changements, dans le livre «Factfulness», les auteurs Hans, Ola et Anna Rosling disent qu'aujourd'hui, nous avons l'instinct de croire que les choses ne changent plus, ce qui nous empêche de voir les nombreux progrès qui se produisent.
Enfin, Nassim Nicholas Taleb enseigne dans «Antifragile: Les bienfaits du désordre» que l'un des défis cruciaux de la réflexion sur l'avenir est qu'il est presque toujours envisagé sur la base des tendances et des modèles du passé.
Pour éviter cela, une nouvelle façon d'envisager l'avenir doit commencer par croire et agir comme si toute l'histoire d'un sujet donné n'était pas entre nos mains.
Que pensez-vous de «Sapiens: Une brève histoire de l'humanité», de Yuval Noah Harari? Laissez-nous vos commentaires pour que nous sachions ce que vous pensez et que nous vous offrions toujours le meilleur!
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